Podcast – Automatiser et gérer ses contrats avec une solution Legaltech
Audrey Ellis est l’une des rares femmes dirigeantes de LegalTech en France, elle est à la tête de Gino LegalTech. Audrey a un parcours peu classique
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Cela fait plusieurs années que les Legal Tech tentent de s’imposer dans le mode de fonctionnement des cabinets de services professionnels. Cette crise sonne-elle enfin leur heure ?
Une crise qui fera le tri. Dans un récent article du Monde du Droit, Martin Bussy, fondateur de Legal Innovation, soulignait qu’était venu le « moment de vérité pour l’innovation sur le marché du droit ». Selon lui, cette crise fera la sélection entre les Legal Tech solides financièrement, au modèle économique et services éprouvés, qui auront su tirer toutes les opportunités de cette crise et les autres qui risquent de disparaître avec la raréfaction des financements.
Plusieurs tendances commencent à se dessiner. Le 14 avril dernier, Village de la Justice, l’AFJE et Day One ont organisé un webinar intitulé « Accélérez votre transformation digitale grâce aux Legal Tech ». Plusieurs tendances majeures se sont démarquées.
Mise à disposition d’informations juridiques liées au Covid-19, d’offre de mise en relation avec des avocats, de gestion de contrats ou encore de solution de télétravail pour juristes…Les start-ups membres du groupe Legal Tech au sein de France Digitale se sont réunies pour proposer gracieusement un large panel d’initiatives afin d’accompagner les entreprises, les professionnels du droit et les justiciables pendant la période de crise.
Assurer la continuité de l’accès au droit et son application est essentiel, en particulier dans cette période exceptionnelle où le cadre juridique évolue très rapidement. Cette continuité permet d’assurer la visibilité et la confiance nécessaires à une future reprise.
Les Legaltech BlockchainYourIP, Call A Lawyer, easyQuorum et Gino LegalTech, en partenariat avec l’AFJE, Day One et le Village de la Justice, ont organisé en visio-conférence la seconde étape du LegalTech Tour (retour sur la première étape à Lille, ici) sur le thème « Accélérez votre transformation digitale grâce aux legaltech » adapté à la période de crise de COVID-19.
Cette seconde étape a eu lieu le Mardi 14 avril 2020 et s’adressait particulièrement aux Directeurs Juridiques, Legal Ops, Digital Champion, Contract Manager et Juristes.
Le Monde du Droit dévoile les résultats de la 8ème édition du Palmarès du Droit – Paris 2020.
Cette année l’enquête compte plus de 300 cabinets cités et 4200 votants.
Organisé par Le Monde du Droit en partenariat avec l’Association Française des Juristes d’Entreprise (AFJE), le Palmarès du Droit est une enquête inédite et originale qui repose exclusivement sur la participation des clients des cabinets
Ces derniers ont désigné les meilleurs conseils juridiques en fonction de critères qualitatifs et du nombre de citations des cabinets. L’enquête a été réalisée par le Monde du Droit pendant près d’un mois auprès d’environ 20.000 professionnels : clients de cabinets (juristes d’entreprise, DRH, DG, DAF….), adhérents de l’AFJE et abonnés aux newsletters du Monde du Droit.
A cette occasion, les équipes spécialisées des cabinets d’avocats d’affaires ont été récompensées dans 32 catégories.
Ancienne Avocate Audrey Ellis est désormais CEO de Gino LegalTech.
Audrey Ellis a été auparavant Avocate en Corporate M& A chez Sullivan & Cromwell à Paris pendant près de 7 ans (2005 -2012) puis elle a été Vice-présidente d’AR Global Investments à New York pendant 5 ans avant de rejoindre Gino LegalTech.
Dans une interview vidéo accordée au Monde du Droit, Audrey Ellis revient sur son parcours, réagit à sa nomination en tant que CEO Gino LegalTech et évoque les projets de développement de la société.
Aux côtés de LegalEDHEC, l’AFJE, Day One et Lexbase, le Village de la Justice est partenaire de la 1ère édition du LegalTech Tour dont la 1ère étape a eu lieu à Lille en décembre 2019.
Juste après le Village de la Legaltech à Paris les 26 et 27 novembre, voici le début d’un « Tour de France » initié par des acteurs de la Legaltech.
Nous avons interviewé Christophe Roquilly, Directeur du LegalEDHEC Research Centre et Cyril de Villeneuve, Directeur Général de Gino LegalTech, l’une des legaltech présentes, pour en savoir plus sur l’évènement et les enjeux pour les professions du droit.
Fondé par l’avocat Philippe Ginestié, Gino LegalTech fait régulièrement évoluer son offre pour s’adapter aux besoins de ses clients en matière de gestion et de robotisation des contrats. Aux côtés d’Audrey Ellis, directrice générale, le fondateur a déjà un planning bien établi pour les prochains mois.
Décideurs Juridiques. Comment les besoins des juristes ont-ils évolué ces dernières années ?
Philippe Ginestié. Les professionnels du droit ont des besoins très sophistiqués et deviennent de plus en plus exigeants. Nos clients souhaitent bénéficier de produits intégrés leur permettant d’être assistés durant tout le processus contractuel : depuis la production d’un contrat jusqu’au suivi de la négociation, en passant par la signature électronique, l’archivage, le traitement d’analytics et l’exploitation par l’intelligence digitale. Des solutions de contract lifecycle management ou CLM comme Gino LegalTech permettent de répondre à ce besoin. Le milieu juridique a pris le temps de la réflexion pour optimiser l’utilisation des technologies et aujourd’hui l’adoption de nos solutions devient naturelle dans les cabinets d’avocats et les directions juridiques. Nos outils aident ces professionnels à valoriser leur travail en réduisant leurs tâches répétitives à faible valeur ajoutée et en leur permettant de se concentrer sur la réflexion juridique. Les juristes ne veulent plus faire deux fois la même chose, ils veulent capitaliser leur expertise. Ils veulent bénéficier de la robotisation : apprendre à faire à un robot qui fait pour vous.
La French LegalTech se fédère. France Digitale a annoncé ce mardi 16 juillet 2019 la création d’un groupe dédié qui rassemble à date 24 entreprises du numérique spécialisées dans le secteur juridique. Dans un contexte de multiplication de start-up, auxquelles s’ajoutent un certain nombre d’entreprises déjà bien installées comme Lexbase ou Demander Justice, l’objectif est « de faire émerger des champions français dans ce secteur à très fort potentiel », rappelle France Digitale.
Dans un marché du droit estimé en France à 32 milliards d’euros par l’observatoire des acteurs économiques du marché du droit, et qui devrait atteindre 1000 milliards de dollars au niveau mondial en 2021, « l’émergence de champions français de la LegalTech capables de se développer et de s’exporter rapidement représente un vivier très important en matière de croissance et de création d’emplois », poursuit l’organisme.
Six start-up du droit ont uni leurs forces pour faire décoller leur filière au salon Vivatech. La FrenchLegaltech a porté haut ses couleurs tricolores au rendez-vous déjà mythique de l’innovation internationale, tenu dernièrement à Paris. L’occasion de « se fédérer », « lancer un mouvement », « défendre l’innovation juridique », « aller à la rencontre du marché ensemble » ou encore « de vivre un moment historique à notre petite mesure ».
Softlaw, Hyperlex, Gino LegalTech, Call a Lawyer, BlockchainyourIP et EasyQuorum étaient présentes Porte de Versailles pour aller à la rencontre des férus de nouvelles technologies, mais surtout des professionnels du droit et des investisseurs.
« Ici, nous voulons proposer nos solutions mais aussi défendre ce marché nouveau qu’est celui de la legaltech », témoigne Sandrine Morard, fondatrice de Softlaw.
Ces six legaltechs qui s’appuient sur les dernières technologies intégrant de l’intelligence artificielle (IA), la blockchain, la robotisation ou des services mobiles proposent des services innovants aux professionnels du droit.
Au-delà des FinTech, DeepTech, AgriTech… Le salon VivaTechnology, qui s’est tenu à Paris du 16 au 18 mai 2019, était aussi l’occasion de découvrir les LegalTech.
Si la transformation digitale du domaine juridique semble moins spectaculaire que d’autres, elle est capitale pour des métiers comportant une importante part administrative. Comment faire face à l’explosion des contrats ?
Comment faciliter les tâches répétitives ou simplement retrouver une information dans une montagne de documents ? Voici cinq start-up prometteuses qui participent à la modernisation d’un secteur au fonctionnement jugé « traditionnel ».
GINO LEGALTECH
Gino LegalTech propose un robot rédacteur d’actes.
MedTech, FoodTech, GreenTech… Retrouvez ici toutes les émissions enregistrées en live sur le plateau de Widoobiz pendant Viva Technology 2019 !
Pour sa 4ème édition, Viva Technology propose 3 journées intenses de débats et d’échanges avec les plus grands acteurs de la Tech. Un programme riche et inspirant qui rassemblera plus de 450 Top speakers du monde entier (Ginni Rometty, Chairman, President and CEO IBM ; Jimmy Wales,Founder Wikipedia ; Ken Hu, Deputy Chairman, Rotating Chairman Huawei ; Mickey Mikitani,Chairman and CEO Rakuten, Inc ; Börje Ekholm, President & CEO Ericsson ; Marie Kyle, Head of Product Development & Innovation Bima…) qui s’exprimeront sur 9 grandes thématiques dans 5 scènes.
Plusieurs start-up représenteront la #FrenchLegalTech lors du salon VivaTech 2019.
Ainsi, BlockchainyourIP, Call A Lawyer, easyQuorum, Gino LegalTech, Hyperlex, SoftLaw et Votre Robin, seront présentes du 16 au 18 mai pour rencontrer les férus de nouvelles technologies, les investisseurs et les professionnels de l’innovation.
Lorsque l’on demande aux employés d’évaluer le degré de digitalisation de leurs directions juridiques, selon une étude du Cercle Montesquieu de 2018, la note n’atteint pas la moyenne avec seulement 4,5/10*. Mercredi 27 mars 2019, à Paris, les Rencontres Business ont tenté de comprendre les problèmes de cette numérisation avec l’intervention de Legaltech qui jouent un rôle dans cette évolution du mode de travail.*
Que manque-t-il pour une transformation numérique parfaite ? C’est la question à laquelle Warren Azoulay, chercheur en intelligence artificielle pour Juri’Predis, Cyril de Villeneuve, directeur général de Gino LegalTech et Antoine Micaud, fondateur d’easyQuorum se sont risqués à répondre…
Grégoire Loustalet, fondateur du cabinet Loustalet (www.loustalet-avocats.fr) spécialisé en droit fiscal et des affaires à Paris, met l’innovation au cœur de l’exercice de son métier.
L’avocat travaille sur des projets innovants dans le but d’automatiser le droit fiscal. Utilisateur de la plateforme Gino depuis avril 2018, il en tire un premier bilan.
DÉCIDEURS. À quels besoins de votre cabinet Gino répond-il ?
GRÉGOIRE LOUSTALET. Gino nous permet de produire des actes juridiques – simples ou complexes – rapidement et de manière sûre pour nos clients. Grâce au processus de robotisation, nous pouvons nous concentrer sur le besoin client et de nous recentrer sur son accompagnement. La grande force de Gino par rapport à d’autres outils réside dans le fait que nous créons nous-mêmes les robots rédacteurs d’actes sans connaissance de programmation. En pratique, nous pouvons les adapter, les enrichir et les mettre à jour à notre guise. Nous gardons la main sur le contenu et la représentation structurée des robots.
Plutôt que le service juridique d’une entreprise du CAC 40 ou un prestigieux cabinet d’avocats, certains professionnels du droit se tournent vers l’univers du digital. Paroles de passionnés.
Faut-il être téméraire pour rejoindre une start-up du droit ? Audacieux oui, en tout cas… Alors que leurs camarades de promotion s’orientent vers des sociétés classiques, certains jeunes diplômés optent pour la legal tech : « J’étais attiré par le côté « tech », la dimension innovante de l’entreprise, et puis j’avais effectué un stage de césure de 6 mois chez Captain Contrat, avant de revenir un an plus tard en CDI. Entre-temps, l’entreprise était passée de 20 à 50 salariés », relate Charles Merlet, doublement diplômé en droit et commerce (HEC Paris), aujourd’hui « lawyer expérience manager »
chez Captain Contrat depuis 2018.
Léo Régoli est quant à lui diplômé du Master 2 MBA d’Assas, et a rejoint Gino LegalTech d’abord en apprentissage, avant d’être embauché comme juriste. « Je voulais sortir de ma zone de confort, tenter quelque chose de nouveau et développer de nouvelles compétences comme le commercial, le marketing, entre autres ».
Tribune de Philippe Ginestié, Avocat à la Cour, Fondateur et dirigeant de Gino LegalTech
Les espaces de liberté juridique – c’est à dire des lieux et situations qui échappent, de fait ou de droit, à toute réglementation – se sont multipliés au cours des dernières décennies essentiellement du fait de la mondialisation et de l’avènement de l’univers numérique. Ces deux bouleversements ont permis toutes sortes de délocalisations, voire d’alocalisations, qui, en jouant avec la territorialité des législations, les ont rendues en partie inefficaces.
Plus profondément, les mutations en cours rendent obsolète une grande partie de notre droit, dont les concepts mêmes sont de moins en moins en adéquation avec les réalités humaines et économiques de nos sociétés et avec les valeurs qui guident les comportements des hommes.
Mais, toute liberté suscite un encadrement pour limiter les abus qu’elle permet.
Cette legaltech, fondée par l’avocat Philippe Ginestié, permet aux juristes de robotiser eux-mêmes leurs contrats. Son produit, Gino, crée une vraie rupture.
Avocats et legaltechs, éternels ennemis ? Il n’en est rien pour Philippe Ginestié, avocat passionné de longue date par les nouvelles technologies, qui a décidé de les réconcilier.
En effet, ce pionnier, également fondateur du cabinet Ginestié Magellan Paley-Vincent, a récemment mis au point Gino, une solution permettant au juriste de robotiser lui-même ses contrats. La robotisation génère un gain de temps considérable, le juriste capitalise ainsi son expertise contractuelle au fil du temps.
Dans l’univers de la legaltech française, une poignée de start-up commencent à sortir du lot. Dans le secteur de l’automatisation des contrats, Gino Legal Tech, l’interface qui permet aux juristes de robotiser en toute autonomie la génération de contrats, a notamment su s’imposer.
Lorsque Philippe Ginestié, avocat au barreau de Paris, a lancé Gino Legal Tech (GLT), il est parti d’un constat simple. Dans le milieu juridique, le temps est précieux et doit être consacré à des tâches à forte valeur ajoutée. Il convenait donc de limiter les tâches non créatives en automatisant la génération de contrats de toutes sortes (contrat de bail, contrat de travail, cession d’actions, pacte d’actionnaires, licences, etc.). Chose possible avec la plateforme de robotisation des contrats lancée par Gino Legal Tech qui fonctionne en mode SaaS et propose deux interfaces, l’une en français, l’autre en anglais, pour le marché de l’entreprise et des cabinets d’avocats en Europe. La plateforme ne fournit aucun contenu juridique et peut donc être utilisée dans tous les pays, quel que soit le système de droit.
Le marché de la digitalisation des contrats couvre plusieurs fonctionnalités : création et rédaction, suivi, audit, analyse, exécution. Avec comme bénéfices, des gains de temps, la diminution du risque d’erreur et une plus grande vigilance dans la gestion.
Voici le 1ᵉʳ volet de notre enquête : les outils d’automatisation arrivent sur le marché.
Le marché des outils dédiés à la gestion des contrats fourmille d’innovations. Des startups apparaissent qui utilisent le machine learning pour nourrir leur application et les enrichir de l’expérience. Rédaction, automatisation de la création de contrat, suivi, analyse, les fonctionnalités sont plus ou moins avancées. Après l’émergence d’outils juridiques dédiés aux TPE, la nouveauté, en 2018, est l’arrivée de solutions gérant des documents complexes.
Lors des Rencontres Business du Monde du Droit, un atelier s’est intéressé à l’essor des Legaltech, induisant de nouvelles perspectives et de nouvelles pratiques dans la rédaction des actes juridiques.
[…]
Est également intervenu Philippe Ginestié, avocat à la Cour de Paris et fondateur de Gino LegalTech, une start-up spécialisée dans la robotisation de contrats. Un témoignage particulièrement suggestif. Celui-ci a débuté son intervention en déplorant le caractère souvent répétitif du travail de rédaction d’actes : « Je suis avocat et j’ai passé une bonne partie de ma vie à rédiger des contrats en pratiquant cet exercice dit du « copier-coller », un exercice long, pénible, rébarbatif… » Ce passionné de nouvelles technologies a ainsi décidé de concevoir des systèmes permettant de robotiser la rédaction d’actes.
La justice prédictive, la robotisation des contrats, les chatbots. L’intelligence artificielle a investi le terrain du droit. Et les avocats doivent s’y faire.
Au Legal Tech Show du 24 janvier 2018, la question était de comprendre comment changer son organisation et ses pratiques pour s’adapter à ces nouveaux outils. Générer automatiquement des contrats, prédire les risques contentieux, conseiller à travers l’utilisation de chatbots. Est-il encore possible pour un avocat de regarder passer les dernières innovations technologiques sans en emboiter le pas ? Il n’est plus question de rédiger un contrat à la main, pratique d’un autre temps…
Gino LegalTech, société qui participe à la mutation numérique dans le domaine des contrats, propose aux juristes de robotiser leurs actes pour gagner du temps, sécuriser leur rédaction et capitaliser leur expérience contractuelle.
Les juristes doivent faire face à trois tendances de fond :
– l’explosion du nombre, de la taille et de la complexité des contrats ;
– l’exigence croissante de la performance ;
– la nécessité d’enregistrer dans les systèmes d’information les données contenues dans les contrats…
Dans le cadre du Paris Open Source Summit qui se déroulait les 6 et 7 décembre derniers aux Dock de Paris, l’association Open Law et Le village de la Justice organisaient la deuxième édition du Village de la Legaltech. A cette occasion, l’avocat Philippe Ginestié a présenté en conférence l’évolution de l’univers contractuel et la robotisation des contrats.
Avocat chez Ginestié Magellan Paley-Vincent et fondateur de Gino Legaltech, Philippe Ginestié distingue trois tendances de fond de l’univers contractuel qui rendent nécessaire la mise en œuvre de nouvelles techniques de production des contrats :
Interview de Philippe Ginestié, Avocat chez Ginestié Magellan Paley-Vincent et fondateur de Gino LegalTech
À l’heure de la robotisation des contrats quels sont les défis à relever par les juristes ? Le premier défi du juriste rédacteur d’actes est celui de la multiplication des contrats et de l’explosion de leur volume. Cette tendance, constante depuis des années, rend leur travail lourd et souvent fastidieux. D’autant que cette évolution intervient dans un contexte juridique de plus en plus complexe, où les couches de droit se multiplient : droit national, droit européen, droit international, soft law …
Philippe Ginestié, avocat d’affaires, spécialiste de l’intelligence artificielle appliquée aux contrats, Fondateur de Gino LegalTech
« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux au changement. » C. Darwin. Trois tendances de fond de l’univers contractuel (I) rendent nécessaire la mise en œuvre de nouvelles techniques de production des contrats :
– l’explosion du nombre, de la taille et de la complexité des contrats
– l’exigence croissante de performance des services juridiques…
Comment les avocats utilisent le numérique pour capter de la clientèle, optimiser leurs prestations et améliorer la relation client : nouveaux outils et retours d’expériences.
Ciel ! Les robots avocats débarquent dans les prétoires ! Mais pas de panique, la fin de l’humanité – et des plaideurs de chair et d’os – prédite par Stephen Hoppkins nest pas pour demain. Elle l’est d’autant moins que les robes noires s’impliquent corps et âme dans la lutte contre la déferlante « legaltech ». Faute d’avoir pu déloger leurs compétiteurs devant les tribunaux, c’est sur leurs territoires que nombre d’entre eux s’implantent désormais, manches retroussées…